Ma vallée crue
- Érotique
Je m’étais préparée, la boule au ventre pour te paraître lumineuse, que tu regrettes les heures, les années passées loin de moi, hors de mes bras. J’ai confondu mes larmes dans l’excuse de mes verres sans fond afin d’oublier ta parfaite existence, mais je n’ai jamais réussi à rayer ta présence.
Sagement assise sur le siège de ma voiture, le corps tendu vers le volant, scrutant l’arrivée de chaque véhicule. Je pouvais sentir la raideur des pointes de mes seins effleurée le cuir de la commande. Je devenais molle, les cuisses serrées pour ne pas céder avant ton retour vers moi. Ma robe noire était tout ce que je portais ce jour, laissant mes sous-vêtements en enfer, accourant vers ce paradis promis.
Retrouver nos jeux, ton regard sans équivoque sur mes formes généreuses, ta voix perdue dans le souffle de mon nom, c’est tout ce qui importait. Je voulais que tu puisses poser tes mains sans restriction sur ma peau dévorée par le feu.
Je n’étais qu’une bouilloire en attente de tes doigts sur sa languette.
Tu t’es garé près de mon auto et mon cœur s’est échappé vers l’horizon de ton apparition, mes yeux ont roulé, irisé de brume vers ta prestance décontractée. Ta peau était comme cheminée d’or, tu étais bronzé et beau à damner le ciel. Comme notre première rencontre, j’ai bégayé lorsque tu t’es penché pour déposer tes baisers. Tu as souri en constatant la chaleur de mes joues. J’étais conquise par ton air amusé, je voulais tellement m’asseoir sur ce visage arborant une barbe sémillante. Je me rêvais en Vierge illuminée, frottant mes lèvres dessus avec une adoration folle.
Nous avons peu parlé, mais nos doigts se sont naturellement entrelacés, je me haïssais de paraître si fleur bleue, mais mon corps tout entier parlait pour moi. L’hôtel était quasiment abandonné, il avait des allures de western dans un parc d’attractions tombé en décrépitude. La peinture rose s’écaillait par endroit, donnant des teintes fantomatiques au lieu. Le rendez-vous avec Alban était prévu pour la chambre 56.
Je ne serais apaisée qu’après avoir passé la porte pour me blottir dans tes effluves exquis.
Dans le reflet de la porte avec toi à mes côtés, je me suis vue vivante, une image à laquelle j’ai renoncé et qui me plut à ce moment précis. Je me suis trouvée belle et désirable dans le reflet de tes lunettes, dans la pupille humide de tes yeux. Nous étions décidés.
Mon ami ouvre la porte, déjà nu. Je t’observe admirer sa peau lisse à l’opposé de la tienne, la puissance de ses muscles saillants. Son incroyable décontraction semble te rassurer. Il nous adresse un bonjour plein de charme, m’enlaçant excité, cherchant de suite à passer ses mains sous ma robe pour lever bien haut les bords et te montrer mon cul.
— Tes fesses putain, susurres-tu.
— Elles me font bander aussi.
— Pareil.
Et soudain, ce feu en moi, ce désir qui alimentait mes moments de liberté, cette boule qui se coinçait lorsque je jouais les femmes respectables, se dissout tout à coup, me rendant vicieuse, pressée de jouer avec vous. Je te regarde, la bouche entrouverte, les yeux rivés sur mon derrière que l’autre écarte avec douceur en respirant le creux de mon cul de façon si obscène que je ne tiens plus à paraître maîtresse de mes troubles.
— Déshabille-toi vite ! T’ordonné-je.
Alban est déjà dur, je sens contre mon pubis sa queue s’acharner sur le bouton d’alerte. J’écarte les jambes tournées vers toi. Ça te subjugue, je le vois lorsque tu ôtes tes vêtements de façon anarchique les laissant au sol. Bientôt, tu empoignes ton fleuret qui s’alourdit contre ma croupe. J’adore ton odeur, tes râles impatients quand tu fais aussi coulisser ta bite dans la fente de ma chatte visqueuse. J’éprouve dans un soupir rauque, béni, vos deux érections qui cherchent à me masturber, s’enduire de mon jus. Mes hanches s’animent contre Alban, il me soulève avec une facilité déconcertante. La tête de son sexe sonde le mien alors que je danse en transe, bavant la sève, bravant l’apesanteur. J’adorerais qu’il me crucifie dans le vide, pissant sans retenue sur le carrelage froid que tu puisses te délecter de me découvrir si dépravée.
Ma robe s’envole et je ne peux plus me tenir. Je t’offre ma langue que tu lèches goulûment. Entre vos deux corps, je suis captive et mes spasmes deviennent incontrôlables lorsque vos queues frôlent l’entrée de mon iris.
— Tu seras ma salope ce soir.
L’annonce ne te fait pas reculer, bien au contraire tu sembles pressant. Tu acquiesces en continuant à saliver dans ma bouche tandis que l’autre m’arrache des couinements, les dents sur mes mamelons. Lorsque je deviens trop glissante et que sa queue m’ouvre, je me défais de l’étreinte, échauffée, pour me coucher sur le lit. J’écarte les cuisses au maximum, sans paroles, vous approchez vers la fontaine pour vous y abreuver. Les doigts se perdent dans ma fente et mon cul avec une douceur bienheureuse, tu effleures la langue d’Alban en me léchant la chatte. Je me redresse pour vous épier, fascinée par le mélange de vos bouches, des filets translucides qui opèrent un ballet fascinant. Je fais l’impasse sur la décence en crachant vers mon bas-ventre, je finis par jouir lorsque tu lapes l’écume. Mon corps s’achève sur vos lèvres, mes mains agrippant les draps.
Je comprends que je suis célébrée, accrochée à ton cou à t’embrasser pour redescendre de ce manège fou. Entrelacée entre vous, à perdre mon souffle, dérivant sous les doigts de l’un et de l’autre, de vos baisers affamés, de vos queues plus fourbes que jamais, qui s’entêtent à s’engouffrer dans la bulle chaude.
Tu entres en premier, je crois défaillir quand ton ascension devient profonde. Je ne te quitte pas des yeux, chuchotant pour nous deux des mots qui nous appartiennent. Tu prends un rythme lent, essayant de ressentir l’étreinte de mon vagin tourmenté. Alban n’est pas en reste, il s’échine à préparer mon cul avec ses doigts, élargissant l’entrée avec sa salive, récupérant ma mouille pour évoluer dans ma fissure.
Je ferme les yeux pour jouir encore. C’est tellement bon. Je devrais me discipliner un peu. Mais je m’accroche à toi, mordant ta peau pour supplier que le mécanisme ne s’arrête plus.
— Continuez putain !
Alban attrape mes seins par-derrière, les pinces fortement comme j’aime et entreprend l’assaut de mon fondement. Tu t’arrêtes en me sentant raidir alors que j’halète fortement. J’ouvre les yeux sur toi mon petit cœur brûlant, et l’air n’existe plus. Rien n’est plus doux que ton regard sur moi, plus meurtrier que tes baisers suaves qui m’oxygènent.
Alban glisse doucement par à-coups dans le trou étroit, je l’entends jurer lorsque mes anneaux cèdent un à un et qu’il me pénètre complètement.
— T’aimes ça qu’il soit dans ton cul princesse ?
Je piaille exagérément pour t’enflammer et tu me mords au cou, à l’épaule, accélérant ta prise, me défonçant sans cesser de m’observer. Sentir ces deux bites percer mon intérieur, forer la pulpe, aller et venir dans le silence couvert de nos grognements est un plaisir sans commune mesure. Je divague, je t’aime, je t’aime, pour m’adorer comme la salope que je suis.
Je jouis, j’éructe lorsque contre ma peau la chaleur de vos orgasmes me couvre de joie et inonde les couvertures.
Pendant qu’Alban va se doucher, je me laisse aller à des minauderies dans tes bras tandis que tu me parles de tes aventures cocasses avec ta famille. Nous nous lavons ensemble, je ne me lasse pas de ta voix ni de tes moqueries. Sous les éclaboussures d’eau, je m’accroche à tes hanches, déversant des larmes qui se confondent dans la plénitude de ce moment agréable. Puis nous retournons, secs et propres, sur le lit.
Alban est aussi drôle que toi. Coincé entre vous deux, à la merci de vos effleurements sensuels puis brutaux, je desserre les cuisses sur vos genoux pour me branler sans vergogne, vous dévisageant alternativement, appréciant vos caresses à l’entrée de mon volcan.
— Branle-toi sale garce.
Alban me fait perdre la tête avec ses mots salés, il n’a aucune limite, mais cela me fait jouir.
— Jolie salope, voilà, enfouis tous tes doigts que je vois ton gouffre.
Je jouis davantage en jet inattendu, les seins dans ta bouche, vos sourires comme ravissement.
— C’est bien. Je bande à nouveau.
Alban se redresse, décalottant sa queue qui luit d’envie sous nos yeux.
— Oh, regarde comme elle est savoureuse, mon adoré. Tu la veux, j’en suis certaine.
Alban se tient au pied du lit et attend la bite dressée vers le plafond. Je caresse tes cheveux, puis amène par pression continue, ta bouche vers sa queue. Tu te laisses faire, je sens ma chatte couler lorsque sa queue s’enfonce dans ta gorge. Je vérifie qu’il apprécie de s’assouvir dans ton gosier.
— Regarde-le !
Il se branle entre tes lèvres avec une bestialité que je ne lui connaissais pas. Bientôt trop affamé par le spectacle, je me joins à toi pour le sucer. Nos bouches se rejoignent pour cajoler ses couilles, remonter le long de sa tranche veineuse et lui masser le gland.
Je crache sur ma main pour m’occuper de ton derrière, j’ai hâte qu’il t’encule, je veux te voir jouir comme une pute. Ma langue se tord dans ta raie, je l’écarte pour m’immiscer plus avant, je salive partout, je te branle, je te trais sans ménagement. Complètement à notre merci, je fantasme de posséder un moment l’encre d’Alban pour me jeter dans l’obscurité de ton anis étoilé, sentir ta valve aspirer mon sexe et espérer forer profondément dans ton rectum, m’engager dans le canal étroit qui me procurera la plus merveilleuse des branlettes.
Lorsque je te sais prêt, je me couche, avide. Tu te reposes complètement sur moi, je suis honorée de t’avoir dans mes bras comme ça, totalement abandonnée à nos envies, sans jugement. Puis l’ombre d’Alban au-dessus de nous achève ce beau spectacle. Je te caresse les lèvres avec ma langue pendant qu’il te fend en deux, que ta bite entre de nouveau en moi. C’est une sensation intense mon adoré.
— Tu es tellement éblouissant.
Ça me plonge dans un état second de comprendre qu’on t’encule pendant que tu en moi. Je te serre fort dans mes bras, les spasmes reviennent. Alban s’apprête à jouir, il se retire de toi pour faire glisser sa queue entre nos lèvres amoureuses et mousseuses. Le lait s’écoule sur nos mentons, nous sommes gourmands de baisers et de rosée.
Alban nous attrape par les cheveux et glisse encore pour se vider entièrement dans un formidable râle. Puis ta saveur arrive sur mon ventre. Tu es sorti avec douceur pour éclore en pétales ardents contre moi.
Nous poursuivons nos jeux, moi toujours égarée entre vous, remplie de vos érections, déchirer et libérer de mes envies, reprenant mon souffle pour me gaver encore de votre foutre. Et dans un souffle, je garde pour toi seul la véritable ivresse, je te murmure sans fin tout mon amour entre vos sanglots de bite.
Je ne sais plus combien de temps, il s’est passé, mais je n’ai pas vu la douche pendant un long moment.
- Nouvelle érotique Paracelsia
- Crédit Photo Paracelsia